À propos
Sculpteur autodidacte
Enfant, j’ai joué longtemps avec de la pâte à modeler, mon premier modèle, dont je me souvienne, était un éléphant.
Adolescent, je voulais devenir ébéniste mais en fus dissuadé par l’orientation scolaire. Pourtant je sculptais le bois en taille directe prenant en exemple les compagnons du Moyen-Âge et pour modèles leurs travaux, comme décrient dans le livre d’histoire de l’art de la sculpture, reçu en étrenne.
Travail lent, progrès laborieux qui me permirent d’apprendre que les mains, même douées, ne sont rien sans l’œil qui les dirige. Depuis mon regard n’a plus jamais eu la même vision.

Période jachère
Les années passèrent sans évolution marquante. Sans production significative ni même quantitative. Toutefois une commande, me sortit quelque peu de ma torpeur.
Découverte
En juin 1999 un ami me propose de tâter la terre après quelques conseils techniques.
Oh révélation !
Aidé de la disponibilité du célibat, une boulimie de forme m’envahit. La frappe de l’outil devenue inutile, le silence de cette activité m’emmène tard dans la nuit.
Aux résultats de la cuisson s’ajoute la découverte de la couleur par l’application de la patine. Je perçois le pouvoir chromatique.
Libération
Je me forme à l’art de la forme et m’informe de l’art. D’expositions en Internet je m’ouvre à l’art contemporain. Les groupes de discussions me confrontent à l’acte créatif, à l’implication de l’art comme moteur culturel et à ces variantes philosophiques.
L’art est infini !
Puisque qu’il en est ainsi, j’en fais ce que je veux !
Je crée pour moi, tout y passe, les réflexions, les sentiments, les émotions... la maturation.
J’aurais des « trucs » à me prouver ? Preuve en est faite et assumée.
Montrer
Quel formidable moyen de communication que de montrer son travail, son œuvre. Poussé par la bienveillance de mon entourage, je m’expose.